Suscribirse

Sevrage tabagique : quel impact sur la qualité de vie des patients atteints de cancer bronchopulmonaire ? - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.255 
H. Cherif , N. Mefteh, F. Yangui, M. Triki, W. Fenina, M.R. Charfi
 Service de pneumologie, hôpital des forces de sécurité intérieure, La Marsa, Tunisie 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Le tabagisme constitue non seulement le facteur de risque principal du cancer bronchopulmonaire (CBP), mais aussi un facteur déterminant influençant le pronostic évolutif et la prise en charge thérapeutique de la maladie. Le but de notre étude était d’évaluer l’impact du sevrage tabagique sur la qualité de vie (QL) des patients ayant un CBP.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude prospective qui a inclus 23 patients suivi pour cancer bronchopulmonaire. La qualité de vie a été évaluée par le questionnaire EORTC : QLQ C30 et QLQ LC 13 en version arabe. Les patients ont été répartis en deux groupes selon le statut tabagique. Groupe 1 (G1) : 12 patients non tabagiques ou tabagiques sevrés. Groupe 2 (G2) : 11 patients tabagiques non sevrés.

Résultats

L’âge moyen des patients était de 55,7 ans. La consommation tabagique moyenne était de 47 PA : 43,8 PA pour G1 et 50,2 PA pour G2. Le score de santé global était de 70,2 % pour G1 et de 52 % pour G2 (p=0,008). Sur le plan fonctionnel, l’activité physique a été conservée dans 50,5 % des G2 mais 74,6 % des G1 (p=0,019). L’anxiété et la nervosité étaient plus fréquentes en G2 (18,1 % vs 52 %, p=0,02). Les troubles de la mémoire étaient absents dans 75,25 % de G1 et 70,9 % de G2 (p=0,07). Il n’y avait pas de retentissement social de la maladie dans 75 % des G1 et 67,75 % des G2 (p=0,27). Les symptômes tels que les douleurs thoraciques, les troubles du sommeil et l’anorexie étaient plus fréquents en G1 (p>0,5). Cependant, la fatigue et la dyspnée étaient plus fréquentes en G2 (p>0,5). Il n’y avait aucune différence dans les répercussions financières de la maladie pulmonaire entre les deux groupes (p=0,17).

Conclusion

Le sevrage tabagique améliore d’une façon significative la qualité de vie globale des patients atteints de cancers bronchopulmonaires notamment l’activité physique et les troubles émotionnels.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 13 - N° 1

P. 124 - janvier 2021 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Valeur pronostique de la lymphopénie T CD4 + dans le cancer du poumon non à petites cellules
  • G. Eberst, D. Vernerey, C. Laheurte, V. Kaulek, A. Meurisse, L. Cuche, P. Jacoulet, J. Lahourcade, H. Almotlak, E. Orillard, M. Guion-Dusserre, M. Gainet-Brun, E. Fabre, F. Le Pimpec-Barthes, O. Adotevi, V. Westeel
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Le profil clinique, histologique et moléculaire des cancers bronchopulmonaires primitifs du sujet jeune : étude rétrospective portant sur 70 patients
  • F. Ziane, F. Adila, Y. Djeghri, A. Zitouni